La tortue qui respirait par les fesses

Les amoureux de nos amis les bêtes vont être conquis. Après avoir fait un carton aux Etats-Unis, « La tortue qui respirait par les fesses » de Brooke Barker débarque en France aux éditions Flammarion. Un carnet de curiosités aussi ludique que didactique, relatant les déboires de plus de 150 espèces animales, illustrations humoristiques à la clé. Saviez-vous que les rhinocéros urinent pour séduire leur partenaire ? Que les zèbres ne peuvent pas dormir seuls ? Ou encore que le chef est celui qui pue le plus chez les lémurs à queue annelée ? Autant de pépites prouvant que nous sommes loin de tout savoir sur le monde animal, et dont on aurait tort de se priver.

La genèse du livre est quant à elle aussi anecdotique que son titre. Passionnée par les animaux depuis son enfance, l’auteure a travaillé pendant un temps comme bibliothécaire, métier qui d’après elle « n’est pas aussi excitant qu’on le croit ». Pour tromper l’ennui, chaque collègue lui donnait un animal à dessiner, qu’elle accompagnait d’une information cocasse (par exemple, que les cochons ne peuvent pas voir le ciel) avant de le laisser dans la salle de pause en partant. Lui vint ensuite l’idée d’en faire un livre, ne pouvant « garder ces trésors » pour elle-même. Résultat : une compilation poilante, pédagogique et attendrissante qui se savoure d’une traite, prouvant que l’existence des bêtes est bien plus compliquée et tourmentée qu’on ne le croit. De quoi piquer la curiosité des plus insensibles à la cause animale.

18 réflexions sur « La tortue qui respirait par les fesses »

  1. Hello!
    J’ai vu ce livre chez Mollat (une grande libraire à Bordeaux) et j’ai trouvé le titre et les illustrations très drôles! Je crois que ce sera mon prochain achat! C’est le genre de livre où on apprend plein de trucs en s’amusant 🙂
    Bisous et bonne aprem
    Mimi

  2. Fred Vargas raconte dans « Les Vents de Neptune » l’histoire du crapaud qui explose si on lui fait fumer une cigarette. Il semblerait qu’il inspire tellement la fumée qu’il finit littéralement par exploser. J’ai demandé à des professeurs de sciences naturelles mais aucun d’eux n’avait tenté l’expérience et n’avait de crapaud à disposition 😉 A vérifier ! Bon, moi je ne le ferai pas 🙂
    Plus intéressante la fourmi Dinoponera, aussi appelé fourmi sadique. Les Dinoponera quadriceps sont parmi les plus grandes qui existent. Elles n’ont pas de reine et forment des colonies très petites de 80 individus qui ne vivent pas plus de deux ans. Les femelles sont hiérarchisées en fonction de leur fécondité : femelle alpha ( qui fait office de reine) puis beta, gamma, etc, les prétendantes.
    Lorsqu’une prétendante se fait trop pressante pour devenir femelle alpha, l’alpha s’approche d’elle et en l’étreignant violemment frotte son aiguillon contre elle tout en éjectant une phéromone, Ainsi marquée toutes les ouvrières se précipitent vers elle pour l’immobiliser et la mordent tant et si bien que la «punition» peut durer une demi-heure ou plusieurs jours, car les tortionnaires se relaient. La prétendante meurt rarement mais se trouve rétrogradée au 15 rang ou plus loin. Par contre, et c’est là où cela devient fascinant, quand la fécondité de la dinoponera alpha qui vieillit, baisse, elle sécrète des phéromones qui amènent toutes les autres par l’odeur attirées à la tenir immobilisée, là aussi en se relayant, tant et si bien qu’elle finit par mourir de faim. Durant ce temps là la beta est devenue la nouvelle alpha en s’accouplant La seule fois dans sa vie en un unique acte sexuel cruel et ultra-rentable. Le mâle, qui ne peut se dégager, meurt, l’abdomen sectionné par sa partenaire….

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