Un boit-sans-soif. C’est le constat que l’on fait de sa piètre existence quand on se surprend à préparer l’apéro de samedi soir dès lundi 10 heures du matin avec les copains par écrans interposés. A peine remis du week-end précédent, les bonnes habitudes reprennent. Faut bien se motiver pour tenir le reste de la semaine non ? Blanc sur rouge, rien ne bouge. On se croirait presque à une réunion de piliers de comptoir en pleine dégustation matinale au PMU. De quoi se demander si nous ne serions pas en train de développer une « mauvaise relation » avec l’alcool, comme le décrivent certains sites spécialisés. La question a en tout cas le mérite d’être posée : ça fera toujours un sujet de discussion pour l’apéro de samedi prochain, non ?
Quelques recherches Google plus tard, me voilà face à la triste réalité : je dépasse bien souvent les deux verres par jour recommandés par l’OMS. Comme beaucoup d’entre vous, d’ailleurs. Surtout quand on sait que le dit verre n’est censé mesurer que 12,5 cl. Non mais sérieux, quoi ! Personne ne se sert une coupe aussi petite, sauf naturellement dans les bars où il faut bien taxer le client pour qu’il s’en reprenne une deuxième. Jusqu’à ce qu’il avale la goutte de trop.
Va donc falloir apprendre à ne pas abuser des bonnes choses, histoire d’avoir un alcoolisme socialement acceptable. Quitte à s’en tenir à deux godets, autant s’inspirer de Courteney qui elle avait tout compris dans la série Cougar Town.
Comme ce dicton d’ailleurs, que j’ai découvert un jour dans un bar fort sympathique : un verre de vin c’est bon pour la santé. Le reste de la bouteille, c’est bon pour le moral !
Je viens de lire que trois tqsses de cqfe pqr jour pourrqient qtre excellente pour lq sqnte et qider a lutter contre le diqbete ou le cancer….
Le vin a ses vertus aussi.
Si on le consomme avec moderation
Un vrai sujet que l’on a vite tendance a éluder ! difficile de réussir à tout contrôler peut être
Bises
Coucou! Très sympa ton texte! Moi je fais partie des personnes qui pratiquent l’alcoolise social , je peux être raisonnable en semaine quand je travaille mais quand c’est détente je ne compte pas et je me fais plaisir! bisous
Coucou Polina … Le verre de trop chez moi, c’est assez rare … Adepte de Ice tea et autres sucreries malvenues, je me résous à boire de l’eau .. Et pour cause, je n’aime pas le vin ^^Bises
Mathilda, du blog http://lesmatinscotons.fr
Et la convivialité? et le plaisir juste à l’idée de partager avec les autres, depuis ce RDV pris le lundi matin jusqu’au vendredi soir avec pour prétexte ce verre partagé? N’est-ce pas une sorte d’ivresse là aussi?
Je comprends ce que tu dis, je l’entends mais malgré tout cela ne fait pas de quoi quelqu’un qui boit trop …
A mon avis 😉
Bisous et bon week-end ma belle
Je n’aime pas trop le vin, donc, ça, c’est déjà un verre de moins 😛 Et tout va bien, je ne suis pas à deux verres par jour. Un apéro de temps en temps avec les copains, ça reste raisonnable ^^
Bises!
Je ne serai d’aucune utilité sur le sujet car je n’ai quasiment jamais bu d’alcool… que je n’aime pas, y compris dans un gâteau ou un bonbon. En tous les cas, m’en tenir loin ne m’a jamais semblé être un problème… ;))
« Je ne serai d’aucune utilité sur le sujet car je n’ai quasiment jamais bu d’alcool… que je n’aime pas, y compris dans un gâteau ou un bonbon. En tous les cas, m’en tenir loin ne m’a jamais semblé être un problème… ;)) »
Je n’ai pas l’habitude de répondre en des lieux comme celui-ci à d’autres commentaires.
Parce que, contrairement à ma formation de dialecticien guerrier, je considère qu’il est bon d’avoir des lieux pacifiques. Encore que je me souviens d’un article de Polinacide sur mon « brat » Leonid Bylunov préféré que vous aviez eu le privilège de rencontrer et qui vous a fait connaître (vous le saviez sûrement dans de nombreux milieux) une Russie qui s’impose dans le monde entier 🙂 Ce n’est pas pour rien que vous avez rencontré Léonid à Paris ou peut-être dans sa villa qui avait appartenu à Churchill 😉 En tous les cas Léonid est un homme d’Honneur !!! Parmi les Vori V Zakonie il est un de rares que je respecte vraiment !
Maintenant, Polinacide, veuillez m’excuser si je suis impertinent à l’égard d’un de vos intervenants !
Je sais que ces lieux sont sans doute des espaces de « politiquement correct »
Mais à ce propos deux remarques :
1/ le politiquement correct est d’un ennui mortel ! Personne n’avance en quoi que ce soit là-dedans. J’ai au demeurant des étudiants russes qui cherchent traduire la chose américaine en Russe. Si vous aviez des idées ?
2/ La remarque de la personne : « »Je ne serai d’aucune utilité sur le sujet car je n’ai quasiment jamais bu d’alcool » est absurde ! Si je ne suis pas concerné(e) pourquoi intervenir ?
En plus Arcimboldo peint le dieu du vin !
Désolé si je suis un peu dur.
Dans ma vie j’ai été et je suis enseignant aussi bien militaire (MVD) que civil (EN) et je suis persuadé qu’il n’y a rien de pire que de mentir à nos jeunes.
Parce que nous avons tous un avenir (par forcément « radieux » mais autant qu’on le peut, à construire !!
Alors désolé Polynacide ! Je ne suis pas « politiquement correct » et vous pouvez me virer quand vous voulez.
Juste un clip à vous faire entendre https://www.youtube.com/watch?v=1ugivNRYfjc
Dur d’être raisonnable quand on aime ce moment de convivialité partagée autour d’un verre…
je reconnais que le temps passant, j’ai abandonné ce type d’habitude qui reste très occasionnel!
L’ivresse est tellement bonne surtout quand elle est rare !
A revoir le passage de l’Abécédaire de Deleuze sur B comme Boire en 30’37 » ici :
Et les notions de « dernier verre » et de pénultième !
On remarquera aussi la forte connotation spinoziste du discours de Deleuze qui pose comme enjeu du dernier verre la puissance de recommencer.
Comme toujours un texte que j’ai adoré lire. Très bien écrit avec cette petite touche d’humour, j’adore. Ca va je n’ai pas ce problème ni le week-end ni la semaine, je n’aime pas trop l’alcool haha.
Bon week-end 😀
Mais j’ai plutôt le syndrome du « verre pas assez ».
Et bien, moi je ne bois pas d’alcool c’est bien plus simple 🙂
Bonne journée
Faire Zapoï ! Vous connaissez l’expression, Polina 🙂
Mais cela c’est pour les « moujiks » Ceci dit on est tous moujiks un jour ou l’autre, niet?
Là, vous tombez vraiment bizarre, le jour de la Saint Dimitri, parce, juste à l’instant où votre mail arrive, je faisais des recherches avec de la glace au café et au rhum-raisins pour une sorte de Russian-Coffe (je sais cela existe déjà) et de White Russian (qu’une de mes étudiantes avait développé comme art de faire et de m’en faire profiter…). J’ai devers moi, comme disent les Francs-Comtois, le livre de Brillat-Savarin, celui de de Selow Disch sur les Cocktails et « Les secrets de la Cuisine Russe » de Nathalie Mont-Servan et Maria Troubinikov.
D’abord à dire que j’aime beaucoup votre insertion de vidéo. Je veux dire le principe 😉
Je n’ai pas très bien compris par contre le » avec les copains par écrans interposés. »…
Mais à revenir au texte. Vous savez que vous décrivez le Zapoï ( la réchauffée) ?
Alors permettez-moi de vous offrir un remède (qu’est-ce que je suis hypocrite parfois ! ;-)) et de vous conseiller de revoir ce texte formidable de la Littérature Russe qu’est le Oblomov (il ne boit que du Kvas) de Gontcharov qui est passé hier sur ARTE : https://www.arte.tv/fr/search/?query=Oblomo&page=1.
La scène des Autres de Mikhalkov : https://www.youtube.com/watch?v=Bklc3bNWadM avec le formidable Oleg Tabakov. La descendante d’Ivan Aleksandrovitch Gontcharov est parisienne. Une femme formidable !
Désolé si je parle beaucoup.
Comme dit, je teste un nouveau cocktail: 🙂
Mais cela fait au moins trois semaines que je n’ai pas bu d’alcool. Alors de la vodka polonaise même à titre scientifique… En fait, le truc que je cherche dans la création de ce cocktail c’est qu’il soit pétillant. Vous avez déjà vu un Irish Coffee pétillant, vous? De fait il faudrait faire appel à la cuisine moléculaire, niet ?
» histoire d’avoir un alcoolisme socialement acceptable. »
Sauf que vous savez ce que cela devient. Le cadre sup, l’avocat, l’élu qui ont fait l’apéro du soir et qui rentrent à la maison et battent leurs femmes…
La leçon qu’on en tire souvent, c’est que ‘alcoolisme ne doit pas être « socialement acceptable »
Je ne suis pas de cet avis.
J’ai toujours trouvé en les alcooliques une détresse humaine qui devait nous interroger sur le bien-fondé de nos valeurs.
Pour ne juste dire que cela.
Ah ! Et merci pour vos textes, Polina.
Ils font respirer.