Sortir de sa zone de confort. Telle est la nouvelle injonction que nous suivons presque tous comme des brebis en quête d’une herbe toujours plus verte ailleurs. Quitte à se perdre en chemin. Rien d’étonnant d’ailleurs à l’heure où les possibilités de s’aérer l’esprit n’ont jamais été aussi nombreuses, surtout dans les métropoles : un concept bar à tester, une destination cool où s’envoler le temps d’un week-end, ou encore une activité à instagrammer en mode badass. Une société de l’apparence dans laquelle on en vient à oublier ce que nous désirons vraiment en notre fort intérieur.
S’il faut bien sûr parfois se faire violence pour éviter de s’enfoncer dans une routine trop monotone, ne devrait-on pas savoir se foutre la paix, au moins de temps en temps ? Cocooning cérébral. Pourquoi culpabiliser d’avoir glandé tout le dimanche sur le canapé si vous n’aviez pas initialement de plans plus ambitieux ? Sans doute à cause du jugement de ceux qui auront fait tout le contraire. Malaise. L’impression d’avoir raté quelque chose ou encore de manquer de volonté. Et pourtant, à quoi bon se forcer à multiplier des activités dont on ne voit pas l’intérêt si ce n’est pour accumuler du stress inutile ? Sortir de sa zone de confort devrait être réjouissant et en aucun cas une obligation, ne serait-ce que pour le plaisir de la retrouver. D’où l’intérêt de bien choisir son matelas !
Ça va faire plaisir à ma fille ça ! Elle a squatté son canapé tout le week-end…mais bon en ce moment elle le mérite bien pour repartir à la »guerre » ! Je fais suivre. Merci
Pourtant, le slow en tout genre devient à la mode, et ceci à juste titre…
Je suis bien d’accord, toujours sortir de sa zone de confort, c’est épuisant. Faut trouver le juste équilibre tout simplement 🙂 !
Mais d’où vient cette « honte » face à la lenteur ou la farniente ? Il s’agit d’un art, pas dune tare! Les gens mélangent tout.