« Les bonnes poires », est-ce finalement ce que les femmes sont vraiment devenues ? C’est la question de taille que soulève Lucile Quillet dans son tout dernier livre, à la couverture aussi délicieuse que la pensée qu’elle y explicite. Fermer les yeux, faire des compromis en permanence, se faire belle pour les autres, et tout cela simplement « dans le but pour finir ensemble au sein d’un couple « avec la certitude d’acquérir ainsi le bonheur ? Comme s’il nous fallait quelqu’un d’autre pour se sentir accompli. Et cela vaut pour les deux sexes. Si fonder une famille ne fait plus partie des priorités de la nouvelle génération, la société nous a trop longtemps imposé une vision du monde assez stéréotypée : se marier, faire des gosses aussi vite que possible, être une bonne mère, une chère épouse, une excellente amante et une professionnelle compétente, sans oublier une ménagère exemplaire. Ça fait beaucoup à encaisser en toute honnêteté. Parlons concret : je ne suis pas une féministe de la première heure, mais je rejoins entièrement Lucile dans le cause qu’elle défend : dénoncer une idéologie qui nous chercherait à nous plier à ses propres règles. Permettez-moi de la citer : « Cette vision du monde impose ce sens à nos existences, et, de fait, les hiérarchise. » A bon entendeur.
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Reconfinée in Paris
Back to basics. Quelle serait la merveilleuse vie d’Emily si elle se retrouvait à nouveau confinée dans la capitale ? Ça, personne ne le sait en attendant la saison 2. Si la série du moment s’est attirée la foudre de bien des critiques en raison de son lot de clichés sur l’art de vivre à la française, personnellement je l’ai plutôt bien appréciée à sa juste valeur : un divertissement similaire à Sex and the City dont Darren Star raffole de toute évidence. Des Parisiens casse-pieds, accros aux croissants au même titre qu’au sexe sans oublier leur passion inégalée pour la cigarette et le vin ? Rien de plus banal et pourtant tellement vrai, surtout quand on vit dans un studio qui vaut deux voire trois fois son prix. Faut bien compenser comme on peut en l’absence d’espace vital.
Lire la suite « Reconfinée in Paris »Ça Sims pour moi !
« Sul sul ! » J’ai beau lutter, je suis trop faible : me voilà retombée en enfance. Malgré toutes mes tentatives d’éradiquer mon côté geek, il revient au galop et d’autant plus depuis que les Sims ont débarqué sur l’Iphone. Gratuitement, pour ne rien gâcher au plaisir. L’euphorie des débuts mise à part, quelques jours ont suffit pour que cet amas de pixel ambulant finisse par me vampiriser l’existence. Ça vibre, ça vibre, et ça n’en finit plus. Pire qu’un tamagotchi du temps où j’étais gosse. Lire la suite « Ça Sims pour moi ! »
29 ans après Tchernobyl, Youri Bandajevski alerte la seconde génération
Vingt neuf ans après l’explosion de Tchernobyl, les radiations touchent encore 6 à 7 millions de personnes dans les territoires contaminés, selon le médecin Youri Bandajevski. Emprisonné dans son pays d’origine, la Biélorussie, pour avoir mis en évidence les risques sanitaires de la radioactivité, en particulier pour les enfants, puis libéré après une campagne d’Amnesty international et de la CriiRad, il sonne l’alarme encore une fois sur les dangers des radiations. Mon article pour le magazine Goodplanet.
Jean-Louis Etienne en pôle position avec GoodPlanet
Aventurier, médecin et infatigable défenseur de la planète, Jean-Louis Etienne est venu rencontrer le public de la Fondation Goodplanet lors de la projection d’un film d’exception sur la fonte des glaces, au cinéma Mk2 Quai de Seine. Découvrez mon article en ligne en cliquant ici.
Un élu en guerre contre le gaspillage alimentaire
Il est bien loin le temps où les grands-mères nous forçaient à finir nos assiettes ! Alors que chaque Français jette entre 2 et 100 kilos de nourriture chaque année, un élu de Courbevoie, Arash Derambarsh, a décidé de forcer les supermarchés à donner leurs invendus aux associations caritatives. Retrouvez mon interview sur Goodplanet et n’oubliez pas de signer sa pétition : c’est pour la bonne cause !
L’art en fusion : Frida Kahlo/Diego Rivera
Comme pour confirmer le divorce impossible de deux artistes mythiques, le musée de l’Orangerie réunit les oeuvres de Frida Kahlo et Diego Rivera jusqu’au 13 janvier 2014 sous la dénomination « L’art en fusion ». Un coup de foudre créatif que même la mort n’a pas su éteindre.
Frida Kahlo disait souvent qu’elle avait eu deux grands accidents dans sa vie. Sa catastrophe dans le bus et…Diego. Mariés deux fois, divorcés pendant un an seulement avant de se retrouver, autant dire que les deux peintres ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre. Unis à jamais, pour le meilleur de l’art et le pire au quotidien. C’est pour célébrer cette passion dévorante que le musée de l’Orangerie expose pour la première fois leurs oeuvres côte à côte, retraçant l’histoire mexicaine à travers l’intimité de leurs pinceaux. Indissociables, ils étaient aussi complémentaires dans leurs contrastes artistiques, témoignant d’une influence commune et constructrice de l’identité culturelle d’un Mexique révolutionnaire. Un hymne à la vie aux couleurs vives et « synthétiques », fort en symbolisme et à l’inspiration presque païenne. Lire la suite « L’art en fusion : Frida Kahlo/Diego Rivera »
De l’ombre à la plume
James Bond n’a qu’à bien se tenir. Si les aventures de l’espion « le plus connu de la terre » relèvent d’une fiction assumée, d’illustres anciens du renseignement sortent eux aussi de l’anonymat, reconvertis en romanciers. Sans rien divulguer ni briser le secret défense, ils cultivent un univers trouble où les personnages pensent et agissent comme d’authentiques figures d’espionnage.
Des thrillers bâtis de toutes pièces sur fond de réalité. Après avoir servi son pays avec patriotisme et honneur, comment prendre la plume sans pour autant dévoiler son vécu ? Si déterminer la limite entre fiction et neutralité relève du défi, pour Bernard Besson, ancien chef de cabinet du directeur central des Renseignements généraux et écrivain, « le roman est avant tout une formidable opportunité de mettre en scène les hommes du renseignement et rendre hommage à leur travail ». Alors que sort aujourd’hui son 10e livre, Le partage des terres, le romancier affirme qu’« écrire une bonne histoire d’espionnage nécessite avant tout de connaître la fin ». Un réflexe professionnel prospectif ? Plutôt un moyen de retrouver le fil du récit et donner raison au lecteur, quitte à repenser l’intrigue. « En littérature, on est obligé de parler vrai. Même si l’histoire que je raconte se doit d’être fictive, les réflexions, les gadgets, les grands cadres géostratégiques font bel et bien partie du réel ». Le doute, l’attente, les heures creuses. Autant de facettes du métier qu’il s’avère difficile de faire ressentir au lecteur, d’autant plus en France où la culture du renseignement manque cruellement en comparaison à ses voisins, Britanniques notamment. Lire la suite « De l’ombre à la plume »