Génération Netflix. C’est un terme rentré depuis un moment déjà dans le langage courant pour désigner une profonde mutation de notre accès à l’information au sens large, dépassant l’innocent « binge watching » (ou visionnage boulimique) encouragé par les plateformes de streaming lors de leur lancement.
Lire la suite « A consommer sans modération »Étiquette : c’est la vie
De la ville des Lumières à Paname-les-poubelles
Triste sort qui n’est pas sans rappeler celui de la cité phocéenne. A l’image du système tout entier qui part en roues libres, tout comme notre belle démocratie. A grands renforts de 49.3, la voix du peuple – comme le débat parlementaire – n’a guère plus d’utilité que celle d’un sondage d’opinion. Histoire de tâter le terrain avant que le couperet final ne tombe.
Lire la suite « De la ville des Lumières à Paname-les-poubelles »Chienne de vie
Vous aussi en avez marre des arc-en-ciel et des licornes, et surtout de tous ceux qui sourient à la vie à pleines dents avec leurs mantras hyper-positifs sur les réseaux ? Bienvenue au club. Voici un beau petit projet de calendrier détonnant qui pourrait bien vous faire déculpabiliser, a coups de punchlines savamment dosées entre sarcasme et humour noir tout au long des 365 jours de l’année, histoire d’avoir toujours une bonne excuse pour éviter de vous surpasser. Ou pas. Lire la suite « Chienne de vie »
Simple Life
C’est ainsi qu’en son temps je me sentais dans la peau de Paris Hilton lors de mes séjours à la « datcha » ; comprenez, la maison de campagne de ma mère-grand à proximité de la banlieue de Moscou. Si enfant j’y ai vécu des moments carrément inoubliables, une fois devenue jeune adulte j’avais vraiment du mal à m’y retrouver plus de deux jours d’affilée. Entre les WC qui s’apparentent davantage à la « cabane au fond du jardin » et la douche chauffée à l’énergie solaire… comment dire… le besoin du confort citadin revenait vite au galop ! Et pourtant…
Lire la suite « Simple Life »Nos chers voisins
Ah, la vie en communauté. Cette douce utopie que la promiscuité des centres urbains rend – dans certains cas – absolument invivable. Et le malaise de l’ascenseur n’en constitue pas l’unique illustration. Je m’explique. Qui n’a jamais connu de problèmes de voisinage, ou encore rêvé d’expulser ce vieux couple d’alcooliques qui hurlent et s’engueulent toutes les nuits à en réveiller les morts ? Sans oublier cet étudiant fêtard qui depuis son arrivée dans l’immeuble a transformé votre étage en wagon bar, avec les décibels, les va-et-vient incessants dans le couloir et les relents de pizza défraichie le lendemain que cela implique. Oubliez les boules Quies : certaines situations exigent de revoir carrément toute l’insonorisation de l’immeuble pour être résolues. Pas sûr pour autant que votre insomnie chronique et les valises dont vous avez hérité sous les yeux suffiront à convaincre la copropriété d’accéder à votre demande. Dommage. Lire la suite « Nos chers voisins »