Tout est dans le titre. Si je suis la première à scruter les ingrédients chelou planqués sur le dos des produits vendus en supermarché, une fois en cuisine je suis plutôt du genre à improviser et libérer mon esprit créatif. Parfois même un peu trop, quitte à m’affranchir de la recette. Ma dernière expérience – pour le moins épicée – m’a pourtant prouvé qu’un simple coup d’oeil aurait pu m’éviter le fiasco total. Mais j’ai persisté dans ma connerie, trop sûre de moi pour m’arrêter en si bon chemin. Lire la suite « De l’importance de lire les étiquettes «
Étiquette : cuisine
Langue de bois
Le « bien parler » rend-il con ? C’est en tout cas l’impression que donnent certains interlocuteurs qui se sentent toujours obligés de vous reprendre à la moindre coquille. Par amour de la langue de Molière, parait-il. Ou plutôt par snobisme : car il en va du langage comme de la grande cuisine. Dans l’un comme dans l’autre, transgresser les règles peut très vite s’avérer acrobatique, surtout si l’on déroge à la recette d’origine. Entre puristes, élitistes et téméraires, chacun y va de sa petite cuillère quitte à faire passer pour un idiot celui qui ne maîtrise pas toutes les subtilités du français. Certains en tirent même un certain plaisir. Culture et confiture… Lire la suite « Langue de bois »
Avis aux gourmands
Voila qui va mettre du beurre dans vos épinards. A l’heure des régimes et des diktats alimentaires, la diététicienne Ariane Grumbach sort un livre à contre-courant du discours ambiant : « La gourmandise ne fait pas grossir ! ». Un titre aussi alléchant qu’apaisant pour nos esprits en quête de minceur à tout prix. Pas de recette miracle, juste du bon sens en guise de pied de nez aux injonctions alimentaires que l’on s’impose au quotidien. « On ne mange pas des calories, on mange des aliments », « ça serait pas un peu de l’intox, la détox ? », « non, les féculents ne font pas grossir » : autant de réponses déconstruisant les mythes et les idées reçues sur la nourriture que l’on voudrait bannir de ses placards… pour mieux la retrouver dans le cadre d’une relation sereine avec ses propres rythmes alimentaires. Lire la suite « Avis aux gourmands »
L’art de s’empiffrer à Rome
Après l’effort, le réconfort. Aujourd’hui c’est férié, alors pour l’occasion on vous a concocté deux billets spécial ripaille avec Raconte-moi l’histoire, tirés du Manuel des antiquités romaines de Joachim Marquardt, déniché sur Gallica. Puisque la faim justifie les moyens, vous en reprendrez bien une part chez Marine ?
Vomir, c’est repartir. Et ça ne vaut pas que pour l’alcool chez nos amis les Romains. Si la réputation de leurs orgies déchainées les suit sans relâche à travers les siècles, c’est parce que la demi-mesure n’a jamais été leur fort. Au lit comme à table, rien ne se consomme avec modération: un coup d’œil au menu suffit pour le comprendre. Mise en bouche.
De saines gourmandises
Les carottes sont cuites ! Que tous ceux qui croient encore que végétarisme rime avec légumes bouillis se mettent en rang d’oignons devant les recettes du Gourmet Végétarien, dont les mets feraient saliver le plus glouton des carnivores. Bien loin du cliché du « mangeur de graines » anémique, Philippe Schell prouve chaque semaine que mitonner sans « barbaque » n’est pas si prise de chou qu’on le croit : bien au contraire. Tomates-laitue direz-vous ? Trop peu pour le gastronome. Contrastée, épicée et au carrefour d’inspirations diverses, « la cuisine végétarienne est un monde de saveurs en soi ! ». Gorgés de soleil, de couleurs et d’idées festives, ses plats d’inspiration méditerranéenne se veulent aussi délicieux qu’accessibles : du moins pas plus compliqué à réaliser que n’importe quelle assiette traditionnelle. Les pâtes « carbo » attendront. Lire la suite « De saines gourmandises »
Je mange, donc je suis ?
La peur au ventre. C’est ainsi que l’on mange désormais, l’œil rivé sur le compteur de calories et appréhendant la valeur nutritionnelle de chacune des bouchées ingurgitées. Mention spéciale pour l’index glycémique (IG), dernière référence en date qui classe les produits moyennant le taux d’insuline qu’ils libèrent, déterminant ainsi si le sucre avalé finira ou non stocké dans les bourrelets. De quoi faire passer l’envie de se resservir une part de tarte, surtout si la culpabilité prendra le pas sur le plaisir. À charge de revanche. Naturelle et pour le moins essentielle, l’alimentation d’aujourd’hui n’a plus rien d’intuitif, les envies spontanées ayant laissé place aux glucides, lipides, et sacro-saintes fibres et protéines. On se croirait presque assister à un cours de chimie, ou devant le tableau périodique des aliments. Lire la suite « Je mange, donc je suis ? »