Accablée de paresse

paresseLe bonheur de ne rien foutre. Succombez-y une seconde et vous voilà muter en larve humaine en moins de deux. La flemme. Moins on en fait, moins on en veut : c’est toujours ainsi que commencent les vacances, avec un planning pavé de bonnes intentions. Décrocher du boulot, lâcher du lest, céder aux douceurs de la « slow life »… et finir par caler à force de ralentir la cadence. De la parenthèse au point mort. A croire que le manque d’action épuise autant qu’une semaine de travail acharné, écrasant jusqu’à la volonté de se lever le matin pour mettre en marche la machine à café. L’horreur. Si je ne suis pas de ceux qui aiment organiser des congés plus musclés qu’une opération commando, mon malheur tient au fait que je ne parviens pas à rester en place, au risque de finir dans le même état qu’un lion en cage. Dépressive, angoissée et envahie d’un sentiment d’impuissance, plus détestable encore que la fatigue assommante du vendredi soir.

La flemme. Quelques jours de glandouille auront suffit pour que l’oisiveté se transforme en calvaire, une léthargie paradoxale qui me répugne et dans laquelle je me complais pourtant parfaitement. Productivité zéro, aucune pression à l’horizon, et personne pour me rappeler de surveiller ma boite mail. Serait-ce donc ça, le relâchement ? Difficile de s’y faire quand on a passé toute l’année à courir, mais pourquoi se priver de l’appel de Morphée quand l’esprit n’a besoin que du vide ? Un luxe d’autant plus jouissif lorsque l’on sait qu’on en sera privé jusqu’au prochain été. Doucement le matin, pas trop vite le soir non plus…voilà un rythme qu’on adopte plus vite qu’on ne le pense.

45 réflexions sur « Accablée de paresse »

  1. Equilibre très difficile à trouver voire impossible, entre hyperactivité et relâchement total. On vit dans un monde de fous qui cultive les paradoxes et les conflits intérieurs.

  2. Moins on en fait, moins on a envie d’en faire effectivement. Sommes -nous donc condamnés à l’hyperactivité à perpet pour pouvoir être un brin productifs??? Courage et bonne reprise malgré tout

  3. Je suis dans le même cas. Je n’en fous pas une et ça me fait tout drôle après une année à 100 à l’heure j’ai du mal à glisser vers la paresse mais une fois que j’y suis, faut plus rien me demander ^^

  4. Je suis moi aussi une hyperactive mais je t’assure qu’en vieillissant, on apprend à devenir flemmarde avec délectation !!

  5. J’avoue me laisser séduire par le plaisir de ne rien faire assez souvent, surtout pendant les vacances mais j’apprécie aussi avoir des projets, des activités donc je ne me sens pas « trop » flemmarde ^^
    Bises, Maricha.

  6. Coucou Poline ! La flemme j’aime pas trop ! Elle arrive quand plus rien ne me pousse et là c’est déprimant !!! Toujours en action mais faire ce qui plait !!! Bisous et bon dimanche

  7. Coucou mes chérie,

    Pour ma part, je crois dur comme fer en vertus de la discipline, aussi bien physique que mentale. La paresse tue la créativité alors que le stress positif la renforce.
    Je pense qu’il faut être conscient du temps précieux de notre présence sur cette terre, on se reposera après, laissons la place à la vie et à sa découverte.
    Lana
    http://goodstylelittlemoney.com/

  8. Parfois c’est ce que je me dis… Lorsque je me repose un peu trop et que je ne fais absolument RIEN, je finis par être encore plus fatiguée qu’avant! Le monde à l’envers…Je ne suis plus habituée à « ne rien foutre ».

  9. Temps perdu = temps passé à faire quelque chose que l’on déteste. On peut être au travail et gaspiller son temps…Je suis très active mais je ne culpabilise jamais quand je ne fais rien. Des fois je passe toute une journée à ne rien faire et ça me permet de me reposer…mentalement et physiquement.

  10. Un peu de paresse fait quand même du bien de temps en temps, à condition de ne pas culpabiliser^^

  11. Coucou Polina,
    De mon côté j’ai énormément de mal à me lâcher, je suis un peu hyperactive, et j’ai toujours des milliards de choses en cours, alors c’est un peu compliqué de relâcher la pression sans culpabiliser.. =)
    Mais va falloir que je fasse des efforts de ce côté là.
    Gros bisous Miss, et bonne journée.

  12. Je suis comme toi, je cours toute la journée, j’aime ça et j’en redemande… Et si je m’arrête je dois remplir avec d’autres choses, sinon je ne suis pas si moi…

  13. C’est clair qu’on s’y fait vite alors même que je suis toujours à cent à l’heure, en vacances je suis une vraie trainarde flemmarde 😀

  14. Profite bien de ton calvaire Polina, glandouille à fond , larve toi dans la léthargie, laisse toi aller dans le farniente à faire ce qu’il te plait ou rien du tout , c’est ça la vraie vie 😛
    et, merci pour ta visite très mignonne

  15. « Quelques jours de glandouille auront suffit pour que l’oisiveté se transforme en calvaire, une léthargie paradoxale qui me répugne et dans laquelle je me complais pourtant parfaitement. » Idem 😉
    Profite tout de même, en mode zombie ou commando!

  16. En vacances, je n’arrive pas à arrêter complètement. Je ne connais pas vraiment le farniente et c’est dommage! Savoir faire une pause est si bénéfique!

  17. J’ai l’impression que tu as écrit ce texte pour moi… Tel est mon cas en ce moment. Paresse, envie de rien, alors que je suis d’habitude une pile électrique. Je me demande juste comment sortir de cette horrible léthargie!

  18. Incroyable cette capacité à diluer sur une journée un minimum d’activités alors qu’on passe le reste de l’année à concentrer de multiples activités en un minimum de temps. C’est ce qu’on doit à la flemme !

  19. pas toujours facile de faire break complet, pour moi le problème ne se pose pas, pas de vacances. Toute façon j’adore ne pas faire comme les autres……Merci pour ta visite et viens manger quand tu veux Bisous Pascal

  20. incapable de farniente pour même 24 heures. Cela finit invariablement par un bricolage ou la reprise d’un projet laissé en souffrance… mais ne rien faire me fatique tellement plus que le fait de finaliser quelque chose, aussi fatiguant ait été le projet. 😉

  21. A ta brillante réflexion (comme toujours) s’ajoute l’étrange phénomène du « plus tu dors plus tu es fatigué « , c’est comme ça que je me retrouve à dormir 12h par nuit et à être quand même épuisée. Il parait pourtant que le sommeil ne se rattrape pas …;-)

  22. Entre besoin de repos et envies multiples, mon coeur balance à chaque vacances. Alors je fais des listes, je raye, je rajoute… Pour finir, c’est mon corps qui décide et je dépasse rarement la deuxième ligne de cette liste irréaliste ! Mais ça m’a fait tellement plaisir de l’écrire… 🙂

  23. Mes vacances de rêves: 2 semaines, une bonne vingtaine de livres, des litres de thé et… ah non. C’est tout. Je suis capable de passer 2 semaines à lire sur un transat ou au coin du feu sans bouger. Un jour, on me retrouvera empaillée dans cette position.

  24. j’ai toujours hâte d’avoir un moment pour moi, et quand le moment se présente, j’essaie de le remplir un max, car après je culpabilise de ne rien faire! compliqué le cerveau humain!
    flo
    jaivoulutester.over-blog.

    concours sur mon blog *, si tu as envie de te faire plaisir, ou à une amie pourquoi pas!

  25. Je crois que ça n’a jamais été pire qu’en ce moment, la flemme l’emporte sur mon esprit autant que sur mon corps, j’ai l’impression que quand je monte trois marches, j’en peu déjà plu. Vite la rentrée pour une bonne remise à niveaux d’énergie positive.

    xoxo, Marjorie.

  26. J’ai également du mal à lâcher prise et lorsque je me laisse aller à ne rien faire, je culpabilise et mon cerveau ressasse tout ce que j’aurais pu accomplir pendant ce temps. Pourtant, profiter de ces moments de paresse pour se détendre, octroyer à son corps quelques vacances, ce n’est pas rien et on sait qu’il nous le rendra bien. Mais je n’y arrive pas ou si peu. Un jour, dans une émission télé, Hyppolite Girardot a dit sur le ton de l’humour : « Si tu glandes bien, tu arrives bien ». Peut-être n’a t-il pas tort ? 😉
    L’oisiveté est un bien précieux si rare ! Profites-en bien. 🙂

  27. J’ai un énorme besoin de flemme en ce moment et mon corps me le rappelle, quand notre esprit refuse de céder, lui sait tirer la sonnette d’alarme !

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