« Bordel de m*rde ! » En voilà une drôle de manière de commencer un billet. Et pourtant, qui n’a jamais succombé au plaisir coupable de l’obscène, ou éprouvé cette fierté jubilatoire à la suite d’un juron bien placé ? Crus, grivois, et même scatologiques, les gros mots font un bien fou. Pas seulement aux enfants d’ailleurs, à qui l’on interdit de les prononcer alors que nous en sommes les premiers friands. Une boulimie verbale où chacun possède ses préférés, dont il use et abuse selon l’humeur. Petite, j’étais déjà très « caca pipi » : la simple évocation des WC suffisait à provoquer chez moi un fou rire, m’emportant dans une transe rabelaisienne dont il était ensuite difficile de m’extraire. Imaginez le carnage. Encore aujourd’hui, je cède volontiers à ce petit plaisir régressif, davantage pour lâcher la pression que pour braver l’interdit. « P*tain » par ci, « ch*ottes » par là, un « fait ch*er » qui s’échappe comme un pet ; et me voilà soulagée en moins de temps qu’il n’en faudrait pour réciter une formule magique. La satisfaction transgressive en plus.
Qu’importe si les âmes sensibles nous traitent de charretiers. Pourquoi s’abstenir d’une catharsis aussi (mal)saine que jouissive, à la condition que sa fréquence ne vire pas au toc de langage. Car s’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir libérateur d’un « m*rde ! » impulsif, rien n’est moins aisé que de manier le juron avec élégance. N’est pas le capitaine Haddock qui veut pour exceller en chimie langagière, le verbe pimenté résulte avant tout d’un savant dosage : dans les plats comme dans les mots, point trop n’en faut. Sabords ! Quand l’excès de vulgarité frôle l’indigestion, aucune mise en bouche ne se savoure mieux qu’un juron fraîchement pressé. Acide, vitaminé, radical: rien de tel pour envoyer valser tout ce qui nous agace. Et vindiou… la liste est longue !
[…] Chez Polinacide […]
Je jure quand je suis énervée, et à Paris, ça m’arrive quasi tous les jours! Pour les parisiens, c’est une institution, on ne jure pas on n’est pas parisien!
Moi, j’avoue que parfois j’aimerais jurer un peu moins … mais que veux-tu, ça sort toute seul !!!
« crotte de bique »…..J’adore ce juron, presque propret
Après….J’aime bien aussi « fais ch….. »
Parce qu’il est libérateur, et pratiquement plaisant…
😉
J’ai le p*tain facile. Le b*rdel léger et furtif. J’aime assez cette petite touche d’exotisme dans mon langage.
J’adore les jurons du capitaine Haddock! C’est jouissif!
Je fais attention à ne pas dire trop de grossièretés mais quand je suis énervée, je ne me retiens plus comme le capitaine. Il faut que ça sorte!
Absolument d’accord ! Je surveille bien évidemment mon langage au quotidien mais dans les embouteillages pour aller et rentrer du boulot, je reconnais que certains mots m’échappent mais cela détend dans ce cas précis ! Bises.
Je surveille mon langage quand je ne suis pas seule !! par contre quand je suis seule et que ça ne va pas je ne me gène pas !!
encore un super article! toujours plein d’humour et de réalité!
Qu’est ce que j’aime insulter tout le monde après une grosse journée de travail! Ça fait un bien fou!
Dans ma région, les gens ont tendance à finir leurs phrase par c*n, ou encore enc*lé … Charmant n’est ce pas?
Putain qu’est ce que j’ai apprécié ton article! J’avoue sans honte j’ai un vrai langage de charretier, je me retiens juste au boulot quand je suis avec les enfants.
Quel beau compliment, merci ♥ !
Les jurons ça à du bon, ça évite de garder à l’intérieur des sentiments tels que la colère, l’énervement, qui sont de toute manière mauvais. Alors mieux vaut lâcher un bon putain, que tout garder en soi et devenir très méchante le jour ou ça sort..
Le soucis avec ces mots ô combien libérateurs, c’est, comme tu le laisse entendre, qu’il sont particulièrement addictifs :p
J’essaye en général de me retenir, les stéréotypes tels que « Oh jeunesse dépravée du 21e siècle, c’est horrible » fusent bien trop vite à mon goût (et oui, je dois défendre ma génération), donc je tente, tant bien que mal, de rester dans le domaine du « correct ». Triste vie.
J’adore! Un bordel ou putain qui sort lorsqu’il faut, c’est naturel. Ce n’est pas vulgaire, à moins d’en sortir à tout bout de phrase. C’est une façon d’exprimer un ressenti soudain, tout comme un cri de joie ou un soupir ou lever les yeux aux plafonds… Chez moi, c’est plutôt fuck & frack. J’assume.
Excellent billet 🙂 Il est loin le temps où la féminité se mesurait à la douceur et termes du langage et heureusement car de nos jours, il n’y aurait plus de femmes. La vulgarité n’est pas forcément dans l’utilisation de certains mots et je me sens toujours aussi féminine en lâchant mon « p****n de dieu » quand l’instant le mérite. Bonne journée
Difficile de se défaire d’un petit « fait ch*er » quand la coupe commencé à déborder. (:
Même si, en dehors de quelques gros mots « soft » lâchés en quelques occasions, j’ai horreur de ces débordements dont font preuve certaines personnes dans le métro bien souvent. Vas-y que je traite la mère d’un autre de **** et toi de ****** en hurlant au téléphone ou d’un côté à l’autre de la rame. Un peu de politesse, m*rde ! 😉
les gros mots me sont étrangers… hum….
en tout cas, j’abonde totalement dans ton sens.
bonne semaine
Oh j’adore ! Les gens sont souvent étonnés de ma façon de (mal) parler mais fuck it, appelons un chat un chat ^^
Comme on dit » merde est la virgule et putain le point final » Sabords! 😉
Je pense également que laisser aux enfants cette catharsis de temps en temps n’est pas du tout malsain. Juste un temps défini, leur temps, en en jouant avec eux et en expliquant bien qu’après on arrête. En tout cas chez moi ça marche et ça crée une sacré complicité.
Heureusement qu’ils sont là, une véritable soupape de sécurité qui parfois sauve la vie de certains … mais oui on devient très vite addict !
Quelle véritable bonheur que de te lire!
Moi aussi j’adore dire des gros mots qd je suis bien énervée, ça me soulage 🙂
Bises
http://aubonheurdesdames-leblog.fr/
Je trouve que ce billet est vraiment très drôle. C’est bien judicieux d’explorer ce thème… On trouve des vérités. J’ai souri en lisant les références aux jurons du capitaine Haddock :)!
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un chouette billet, j’adore
en effet c’est libérateur ces gros mots, moi j’use et j’abuse du « fais chier » même parfois devant mes patients mdr, ils savent que je suis très nature et ça les fais rire, mais je ne dis pas forcément que c’est très classe mdr
J’essaye toujours de faire attention à mon langage. L’obsession de parler correctement en société. Mais une fois chez moi, les injures fusent. Véritable libération.
ahah!sujet d’article excellent, car si je réfléchis bien ( ça m’arrive) cette pratique pour moi est quotidienne! Pu****: utilisation environ 172 fois par jour! M****: pas mieux. Pu**** sa Mère: quand je suis en grande forme( c’est à dire souvent). Et la liste est longue…. je réalise et me fais peur d’un coup !
jaivoulutester.over-blog.com
Encore un très chouette billet! Je ne dis plus de gros mot mais quand le stresse monte et que je suis tout excitée, ça fait du bien d’en laisser sortir un ou deux et à ce moment-là, même les « pipi caca » me feraient encore rire!!
Bonne soirée
bows-and-girls.blogspot.fr