Oser la jeunesse

oser-la-jeunesseUn livre anti-rides. Quand certains passent leur vie à « s’entrainer à devenir vieux » comme le conseille la dramaturge Dea Loher, Vincent Cespedes préfère prendre le problème à l’envers. Après avoir défendu les vertus de l’ambition dans son précédent essai, ce penseur habitué des médias revient avec un nouveau pari : « Oser la jeunesse », et ce toutes générations confondues. Pour déjouer « le complexe de Chronos » qui oppose, à l’en croire, les ainés au pouvoir à des jeunes souvent discrédités et infantilisés, dont l’énergie créatrice ne cherche pourtant qu’à s’épanouir. Indépendamment des cadres préétablis où le « système tend à les insérer ».

« Comment passer de la jeunesse pion à la jeunesse pionnière ? » Vincent Cespedes en est convaincu : « le talent, c’est de la jouvence exercée », que chacun peut cultiver à tout âge à condition de retrouver ses précieuses vertus juvéniles : un brin d’inexpérience, pour inciter à la transmission; le goût de la provocation, ébranlant les vérités établies ; la passion du questionnement,  qui relance vers l’avant. Comme un clin d’œil à Cesare Pavese qui affirmait être « arrivé à un point où le dilemme est : se rénover ou mourir », ce livre appelle à un nouveau pacte entre générations, où l’expérience et le doute s’enrichiraient mutuellement d’un échange humaniste. Une fontaine de jouvence « à portée de gourde », pour peu que l’on laisse « au neuf de quoi fleurir pour fertiliser l’Histoire ». Un peu utopiste, sans doute, mais n’est-ce pas le propre de la jeunesse que de croire en un idéal ? Effet lifting immédiat, que l’on partage ou non toute les idées de l’auteur.

31 réflexions sur « Oser la jeunesse »

  1. Au-delà de l’âge biologique la jeunesse est un état d’esprit.
    Une personne psychologiquement jeune s’adapte aux limites que lui impose son âge biologique et trouve de nouvelles raisons de profiter de la vie. Il y a tellement de choses à faire à découvrir….
    À l’inverse, une personne psychologiquement âgée a tendance à voir son univers se restreindre et a du mal à garder le goût de vivre, même si son corps est encore vaillant. L’amour de la vie, la joie, l’intérêt pour ses semblables, la générosité et la tolérance contribuent grandement au maintien de la jeunesse psychologique.
    Pour moi, il a 3 âges, l’âge biologique (celui que tu as en vrai), l’âge que tu semble avoir (celui qu’on te donne), l’âge psychologique comme expliqué ci-dessus.
    Je m’arrête car je serais intarissable sur ce sujet passionnant.
    PS : Sympa ta nouvelle interface, c’est clair et net.

  2. mdr le commentaire d’iris, c’est un livre intéressant qui soulève le problème des « jeunes et cons » en effet, les jeunes sont parfois dévalués, non pris en considration car manquant parfois uun peu d’expérience mais ils pallient par d’autres moyens n’est-ce pas?

  3. Ce livre m’intéresse grandement, à l’heure ou je trouve que le temps passe beaucoup trop vite, ce lifting ne pourra me faire que du bien ! Bises 🙂

  4. J’aime beaucoup l’idée, ce livre me tente pas mal, même si je n’ai encore que 18 ans, ne perdons pas de temps, la vieillesse nous rattrape très vite!
    Merci de cette découverte Polina ! Bisou 🙂

  5. Les jeunes souhaitent-ils vraiment passer un pacte avec les plus âgés ? Ils préfèrent souvent faire leurs propres expériences tout seuls. Ce sont souvent les « vieux » qui se croient indispensables et veulent « communiquer » leur savoir aux plus jeunes. La fréquentation des jeunes est comme une fontaine de jouvence pour les « vieux », les jeunes en ressent-ils autant de bénéfice ? Cesare Pavese s’est suicidé à l’âge de 42 ans. A cet âge là est-on déjà vieux ou encore jeune ?

  6. où ça, un livre anti-rides??? j’achète!!! la fougue de la jeunesse avec l’expérience de la maturité peut donner un cocktail détonnant, je suis pour!
    flo
    jaivoulutester.over-blog.com

  7. J’ai bien envie de lire ce livre! On a tous le désir de rester jeune et surtout dans la tête. Moi, je suis une grande enfant dans ma tête et je ne veux surtout pas changer. La vie est bien plus rigolote à 12 ans!

  8. A 48 bougies, j’espère que la jeunesse est toujours un peu dans la tête. A y réfléchir de plus près, je dois me montrer bien plus immature que jeune…
    😎

  9. Voilà de quoi conforter mon idée que, quelque part, j’ai toujours 17 ans 😉 idée qui va de pair, avec la sérénité qui accompagne l’entrée dans les saisons qui suivent le printemps…

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